- barbotine
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• 1532; de barboter1 ♦ Céram. Pâte délayée que l'on emploie pour fixer les ornements rapportés sur les pièces de céramique ainsi que dans la technique du coulage.2 ♦ Bât. Mélange très fluide de ciment et d'eau.barbotinen. f. Pâte fluide utilisée en céramique, pour confectionner par coulage des pièces ou des motifs décoratifs de porcelaine tendre.⇒BARBOTINE, subst. fém.A.— CÉRAM. Pâte à poterie délayée dans de l'eau, servant à coller les accessoires sur les pièces et à fabriquer certaines pièces par le procédé du coulage. Faire des ornements en relief au moyen d'une barbotine épaisse déposée sur la surface des poteries (A. BRONGNIART, Traité des arts céram., 1844, p. 24).— P. ext. Poterie fabriquée suivant ce procédé et garnie d'ornements en relief.B.— PHARM. Poudre vermifuge faite avec le mélange des graines de diverses espèces d'armoise.Rem. Attesté dans la plupart des dict. du XIXe siècle.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1532 bot. et pharm. « variété d'absinthe à pouvoir vermifuge » (RABELAIS, II, 7 dans HUG. : La barbotine des marmiteux); 2. 1789 céram. (Encyclop. Méthod. Mécan., t. 6, p. 594a : Barbotine : pâte de porcelaine délayée, en consistance de bouillie claire avec de l'eau, et dont on se sert pour réparer les pièces de porcelaine qui ont quelques petits défauts, avant de les faire cuire); d'où p. ext. 1888 (Lar. 19e Suppl. : sorte de poterie). Dér. du rad. de barboter étymol. II 1, ces produits prenant au contact de l'eau l'aspect d'une bouillie; suff. -ine.
BBG. — BRARD 1838. — CHESN. 1857. — DUVAL 1859. — MONT. 1967. — Mots rares 1965. — PLAIS.-CAILL. 1958.barbotine [baʀbɔtin] n. f.❖♦ Technique.1 Pâte délayée que l'on emploie pour fixer les ornements rapportés sur les pièces céramiques ainsi que dans la technique du coulage.0 (…) on trouve dans les tumulis des poteries faites à la main, moulées ou tournées, séchées au soleil ou cuites au four, ornées soit par incision, soit en relief, en trochisque ou pastillage, enduites de barbotine ou sobrement dessinées, recouvertes de motifs décoratifs abstraits, pleins d'invention et infiniment variés, qui sont souvent les premiers signes d'écriture (…)B. Cendrars, Moravagine, in Œ. compl., t. IV, p. 185.2 Poterie obtenue par ce procédé.
Encyclopédie Universelle. 2012.